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Notre Dame des Landes 2022Rassemblement contre le projet d'aéroport


5 & 6 JUILLET 2014

www.notredamedeslandes2014.org

Les forces de la lutte de Notre Dame des Landes


•    Dans les années 1970, le monde paysan s’est mobilisé dès l’annonce de ce projet : l’ADECA (Association de Défense des Exploitants Concernés par l’Aéroport) a été créée en 1973 et des rassemblements d’opposants ont eu lieu
•    Pendant 20 ans, de 1980 à l’année 2 000, le projet était plus ou moins relégué dans les tiroirs mais les décideurs travaillaient dans l’ombre ;
•    En 2 000, le gouvernement de Lionel Jospin l’a remis à la lumière ; la réaction fut immédiate :
•    L’ADECA fut réactivée et, au côté de la Confédération Paysanne, poursuit le combat pour la défense des terres agricoles.
•    L’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport) fut créée; cette association dont l’objet majeur est l’information des populations, compte plus de 3 500 adhérents ; elle a lancé une pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures ; une pétition photo comptabilise plus de 11 000 portraits  et la lettre d’information hebdomadaire est envoyée à plus de 4500 personnes. Chaque année, depuis l’année 2001, des rassemblements  d’opposants ont été organisés ; ces dernières années, plusieurs dizaines de milliers de personnes y étaient présentes.
•    En 2004, l’ACIPA a souhaité fédérer les forces d’opposition en présence (associations, mouvements politiques, syndicats et collectifs) et la Coordination des opposants est née autour d’elle. En 2014, plus de 50 groupes constituent cette coordination qui se réunit mensuellement et organise collectivement les divers rassemblements, manifestations ou réunions d’informations.
•    En 2009, des élus se sont réunis en collectif et l’association du CéDpa (Collectif d’élu-e-s Doutant de le pertinence du projet d’aéroport) est née en 2011 ; elle compte plus de 1000 élu-e-s en France et s’est investie énormément dans les travaux faits en préfecture suite aux recommandations de la Commission du dialogue mise en place par le gouvernement Ayrault dans le but d’apaiser les tensions après l’opération César menée sur le terrain en octobre 2012. En outre, le CéDpa a financé une contre-expertise (Cabinet CE Delft) sur l’étude économique servant de base à la Déclaration d’Utilité Publique parue en 2008, contre-étude qui n’a jamais été démentie par les services officiels de l‘Etat.
•    Parallèlement, un collectif d’officiers pilotes de ligne en activité à Nantes Atlantique s’est constitué et leur expertise fut précieuse lors des travaux en préfecture qui en sont hélas restés à l’exposé des données sans confrontation réelle des points de vue. Ces pilotes de ligne travaillent en lien avec des chefs d’entreprises, notamment un ancien directeur d’une compagnie aérienne régionale.
•    En janvier 2013, est né le Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles INdignées par le projet d’aéroport (COPAIN 44) ; il gère l’occupation de la Ferme de Bellevue et assure, en lien avec l’ADECA, une présence paysanne très forte lors des manifestations ; il a essaimé dans les départements voisins de la Loire Atlantique.
•    Depuis 2009, de « nouveaux habitants » sont venus s’installer sur la zone réservée appelée ZAD (Zone d’Aménagement Différé) la rebaptisant « Zone A Défendre»; en octobre 2012, l’opération «César» censée vider la zone de ses habitants fut un échec et la population s’est fortement mobilisée aux côtés de ces nouveaux habitants. Ces dernières années, certains d’entre eux ont élaboré des projets pérennes de maraîchage ou autres activités agricoles en lien avec le COPAIN 44.
•    Un collectif de géographes est actif depuis plusieurs années également et dénonce un aménagement du territoire trop centré sur la métropolisation des villes et l’abandon des territoires intérieurs.
•    Un collectif appelé « Les Naturalistes en lutte » comprend 200 professionnels et bénévoles et est très actif sur le terrain depuis 1 an pour contrecarrer l’expertise faite par le cabinet Biotope sur le recensement des espèces protégées ; ils font un travail remarquable pour montrer que le déplacement des espèces seraient en fait une destruction et compléter les inventaires faits à minima par les porteurs du projet.
•    Un collectif de juristes en lien avec des associations environnementales comme Bretagne Vivante ou SOS Loire Vivante et la Fédération Nationale de l’Environnement (FNE), est aussi très actif notamment depuis les arrêtés préfectoraux de décembre 2013 concernant la Loi sur l’Eau et le déplacement des espèces protégées. Plusieurs cabinets d’avocats sont aussi mobilisés tant sur les recours juridiques, que sur le sujet des expropriations ou sur le volet pénal de la lutte.
•    Un collectif d’artistes a participé activement et bénévolement au grand rassemblement de l’été 2013 où des concerts exceptionnels ont pu être proposés.

•   Enfin, autour de ces structures plus ou moins définies, ce sont  plusieurs dizaines de milliers de citoyen-ne-s qui se mobilisent maintenant à chaque grand rassemblement pour dénoncer l’absurdité de ce projet d’aéroport, Grand Projet Inutile Imposé (GPII), devenu le symbole de ce qu’il ne faut plus faire dans le contexte économique, financier, environnemental et social actuel.

ACIPA – Mars 2014

 

 

 

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